Entre infrastructures (gaz, solaire, fer, phosphates…), contenu local et diversification industrielle, le pays veut s’imposer comme un acteur intégré du secteur. En 2024, le Sénégal est devenu producteur de gaz naturel, avec les projets GTA et Yakaar Teranga. Ce dernier, doté de 625 milliards de m³ de gaz récupérables, prévoit un transport annuel de 25 milliards de m³ sur 25 ans, pour un investissement de près de 10 milliards de dollars.
Le réseau gazier national, en parallèle, vise à interconnecter les infrastructures et garantir un transport compétitif.
Le solaire prend également de l’ampleur. Une centrale de 500 MW, répartie entre Niakhar et Kolda, intègre des systèmes de stockage et promet une réduction de 89 000 tonnes de CO₂ par an. À Kolda, 400 emplois sont attendus, avec une forte implication communautaire.
Côté mines, le fer de la Falémé (630 millions de tonnes) et les phosphates de Matam (jusqu’à 4 millions de tonnes en 10 ans) ouvrent la voie à une industrialisation ciblée. Le marbre de Kédougou, les agropoles agro-industriels et l’industrie pharmaceutique complètent ce tableau d’une souveraineté minérale et manufacturière en construction.
"Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance", a déclaré Bakary Séga Bathily, directeur général Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) lors d’une récente rencontre avec la presse, 02 août 2025, en prélude au Forum Invest In Senegal (FII Sénégal), prévu les 7 et 8 octobre prochain au Centre international de conférences Abdou Diouf.
Avec plus de 20 milliards de dollars d’investissements en jeu, le Sénégal ne se contente plus d’extraire. Il veut transformer, intégrer et rayonner. Une dynamique à suivre de près, notamment dans les territoires où les retombées locales seront décisives.
Le réseau gazier national, en parallèle, vise à interconnecter les infrastructures et garantir un transport compétitif.
Le solaire prend également de l’ampleur. Une centrale de 500 MW, répartie entre Niakhar et Kolda, intègre des systèmes de stockage et promet une réduction de 89 000 tonnes de CO₂ par an. À Kolda, 400 emplois sont attendus, avec une forte implication communautaire.
Côté mines, le fer de la Falémé (630 millions de tonnes) et les phosphates de Matam (jusqu’à 4 millions de tonnes en 10 ans) ouvrent la voie à une industrialisation ciblée. Le marbre de Kédougou, les agropoles agro-industriels et l’industrie pharmaceutique complètent ce tableau d’une souveraineté minérale et manufacturière en construction.
"Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance", a déclaré Bakary Séga Bathily, directeur général Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) lors d’une récente rencontre avec la presse, 02 août 2025, en prélude au Forum Invest In Senegal (FII Sénégal), prévu les 7 et 8 octobre prochain au Centre international de conférences Abdou Diouf.
Avec plus de 20 milliards de dollars d’investissements en jeu, le Sénégal ne se contente plus d’extraire. Il veut transformer, intégrer et rayonner. Une dynamique à suivre de près, notamment dans les territoires où les retombées locales seront décisives.