Le Conseil des ministres du 22 octobre 2025 2025 a adopté deux décrets actualisant le dispositif national de lutte contre les flux financiers illicites. Loin d’une création ex nihilo, il s’agit d’une mise à jour stratégique du Comité national de coordination de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes massifs (LBC/FT/PDM), créé en 2019, pour l’adapter aux nouvelles exigences du GAFI et élargir sa composition à des entités comme l’ONRAC.
Une réforme qui reflète la volonté de renforcer la gouvernance interinstitutionnelle et la résilience réglementaire.
Un comité réformé, pas nouveau : vers une coordination élargie
Créé par décret en 2019, le Comité national de coordination de la LBC/FT/PDM est présidé depuis lors par le directeur des Services financiers, Samba Ka. Le décret adopté en 2025 vise à :
Supervision du secteur non financier : un maillon longtemps négligé
Le second décret cible un angle mort du dispositif LBC/FT : les personnes assujetties du secteur non financier (avocats, notaires, agents immobiliers, bijoutiers, etc.). En fixant les modalités de contrôle et de supervision, l’État sénégalais :
Une réforme qui reflète la volonté de renforcer la gouvernance interinstitutionnelle et la résilience réglementaire.
Un comité réformé, pas nouveau : vers une coordination élargie
Créé par décret en 2019, le Comité national de coordination de la LBC/FT/PDM est présidé depuis lors par le directeur des Services financiers, Samba Ka. Le décret adopté en 2025 vise à :
- Mettre à jour les règles d’organisation et de fonctionnement
- Intégrer les nouvelles parties prenantes comme l’ONRAC et d’autres structures créées après 2019
- Renforcer la coordination entre les organes techniques, judiciaires et réglementaires
- Répondre aux recommandations du GAFI dans le cadre du 3e cycle d’évaluation mutuelle
Supervision du secteur non financier : un maillon longtemps négligé
Le second décret cible un angle mort du dispositif LBC/FT : les personnes assujetties du secteur non financier (avocats, notaires, agents immobiliers, bijoutiers, etc.). En fixant les modalités de contrôle et de supervision, l’État sénégalais :
- Étend le périmètre de vigilance au-delà du secteur bancaire
- Renforce la traçabilité des transactions à risque
- Anticipe les nouvelles formes de criminalité financière (cryptoactifs, sociétés écran, trusts)
- Répond aux recommandations du GAFI sur les EPNFD
Ce texte complète la réforme du Comité en élargissant le champ d’action du dispositif national.

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