Dans l’amphithéâtre feutré des Assises du Conseil national du patronat (CNP), un souffle nouveau s’est levé. Celui d’un État qui ne se contente plus d’accompagner, mais qui revendique son rôle de catalyseur, d’architecte du changement. À la tribune, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Gueye Diop, ne prononce pas un simple discours : il trace une trajectoire.
Le thème choisi de cette rencontre — « Croissance plus, économie compétitive, souveraineté et emplois durables » — résonne comme une promesse. Celle d’un Sénégal qui ne veut plus dépendre, mais produire. Un Sénégal qui ne veut plus subir, mais anticiper.
Des agropoles pour nourrir l’ambition
Le premier pilier de cette ambition s’ancre dans la terre. Cinq agropoles, conçus comme des pôles d’industrialisation rurale, doivent transformer les filières agricoles en moteurs de croissance. Silos, unités de transformation, logistique frigorifique : tout est pensé pour que la valeur ajoutée reste sur le territoire. Et pour que les jeunes et les femmes y trouvent des emplois durables, enracinés dans leur terroir.
🏭 Huit pôles industriels pour rééquilibrer le territoire
Mais l’ambition ne s’arrête pas aux champs. Elle s’étend aux huit pôles stratégiques de l’Agenda Sénégal 2050, où des sites industriels structurants verront le jour. Zones équipées, incubateurs, guichets uniques : l’État veut créer des écosystèmes industriels capables d’attirer les investissements, de former les compétences et de réduire les disparités régionales.
Une gouvernance économique repensée
Le troisième axe est celui de la compétitivité. Le ministre l’a martelé : "sans formation, sans financement, sans transparence, les infrastructures resteront des coquilles vides". D’où l’engagement pour des programmes de formation intensifiés, des mécanismes financiers innovants pour les PME, et une simplification administrative qui redonne confiance aux investisseurs.
Le secteur privé, non pas spectateur mais partenaire
Dans cette vision, le secteur privé n’est pas un invité de circonstance. Il est un co-bâtisseur. L’État veut des partenariats public-privé solides, des mesures incitatives ciblées, et une intégration régionale des chaînes de valeur. Car la souveraineté économique ne se décrète pas : elle se construit, en réseau, en synergie.
Un appel à l’engagement collectif
Le discours du ministre s’est conclu par un appel solennel. À tous les acteurs — publics, privés, académiques, financiers — pour que les Assises ne soient pas un rituel, mais un tournant. Des feuilles de route claires, des indicateurs de suivi, des engagements concrets : voilà ce que le gouvernement attend.
Et voilà ce que le pays mérite.
Le Sénégal a les atouts. Il lui faut désormais les alliances, les audaces, et les actes.
Le thème choisi de cette rencontre — « Croissance plus, économie compétitive, souveraineté et emplois durables » — résonne comme une promesse. Celle d’un Sénégal qui ne veut plus dépendre, mais produire. Un Sénégal qui ne veut plus subir, mais anticiper.
Des agropoles pour nourrir l’ambition
Le premier pilier de cette ambition s’ancre dans la terre. Cinq agropoles, conçus comme des pôles d’industrialisation rurale, doivent transformer les filières agricoles en moteurs de croissance. Silos, unités de transformation, logistique frigorifique : tout est pensé pour que la valeur ajoutée reste sur le territoire. Et pour que les jeunes et les femmes y trouvent des emplois durables, enracinés dans leur terroir.
🏭 Huit pôles industriels pour rééquilibrer le territoire
Mais l’ambition ne s’arrête pas aux champs. Elle s’étend aux huit pôles stratégiques de l’Agenda Sénégal 2050, où des sites industriels structurants verront le jour. Zones équipées, incubateurs, guichets uniques : l’État veut créer des écosystèmes industriels capables d’attirer les investissements, de former les compétences et de réduire les disparités régionales.
Une gouvernance économique repensée
Le troisième axe est celui de la compétitivité. Le ministre l’a martelé : "sans formation, sans financement, sans transparence, les infrastructures resteront des coquilles vides". D’où l’engagement pour des programmes de formation intensifiés, des mécanismes financiers innovants pour les PME, et une simplification administrative qui redonne confiance aux investisseurs.
Le secteur privé, non pas spectateur mais partenaire
Dans cette vision, le secteur privé n’est pas un invité de circonstance. Il est un co-bâtisseur. L’État veut des partenariats public-privé solides, des mesures incitatives ciblées, et une intégration régionale des chaînes de valeur. Car la souveraineté économique ne se décrète pas : elle se construit, en réseau, en synergie.
Un appel à l’engagement collectif
Le discours du ministre s’est conclu par un appel solennel. À tous les acteurs — publics, privés, académiques, financiers — pour que les Assises ne soient pas un rituel, mais un tournant. Des feuilles de route claires, des indicateurs de suivi, des engagements concrets : voilà ce que le gouvernement attend.
Et voilà ce que le pays mérite.
Le Sénégal a les atouts. Il lui faut désormais les alliances, les audaces, et les actes.