Le Sénégal opère une transformation profonde de son secteur minier, portée par une volonté politique affirmée d’en faire un levier de développement inclusif et durable. Sous l'impulsion du ministère de l'Energie, du Pétrole et des Mines, la DGMG déploie une série de mesures structurantes qui redéfinissent les règles du jeu.
Affectation des zones promotionnelles : une avancée pour les nationaux
L’une des réformes phares en cours est l’affectation d’une partie des zones promotionnelles aux artisans miniers et exploitants semi-mécanisés nationaux.
Les artisans miniers, souvent engagés dans l’orpaillage traditionnel, travaillent avec des moyens rudimentaires mais représentent une part significative de la production aurifère.
Les exploitants semi-mécanisés sont des opérateurs nationaux utilisant des équipements intermédiaires entre l’artisanat et l’industrie lourde.
Les zones promotionnelles sont des périmètres à fort potentiel minier mis en concurrence pour stimuler l’investissement. Ces zones, historiquement réservées principalement aux grandes compagnies minières internationales, sont désormais ouvertes aux acteurs locaux, avec pour objectifs :
de formaliser l’orpaillage artisanal. de renforcer la souveraineté économique. d’assurer une meilleure redistribution des richesses minières. Affectation des zones promotionnelles : une avancée pour les nationaux
L’une des réformes phares en cours est l’affectation d’une partie des zones promotionnelles aux artisans miniers et exploitants semi-mécanisés nationaux.
Les artisans miniers, souvent engagés dans l’orpaillage traditionnel, travaillent avec des moyens rudimentaires mais représentent une part significative de la production aurifère.
Les exploitants semi-mécanisés sont des opérateurs nationaux utilisant des équipements intermédiaires entre l’artisanat et l’industrie lourde.
Les zones promotionnelles sont des périmètres à fort potentiel minier mis en concurrence pour stimuler l’investissement. Ces zones, historiquement réservées principalement aux grandes compagnies minières internationales, sont désormais ouvertes aux acteurs locaux, avec pour objectifs :
La cartographie des zones est finalisée, les textes juridiques révisés, et les premiers titres seront attribués d’ici novembre 2025. Un modèle de suivi et de contrôle est également en cours de déploiement. A travers cette réforme, l'autorité entend ainsi :
- renforcer l’inclusion économique des communautés locales dans la chaîne de valeur minière.
- encourager la formalisation de l’exploitation artisanale et semi-mécanisée, en leur offrant un cadre légal et sécurisé.
- améliorer la transparence et la traçabilité des activités minières, en lien avec les exigences de la norme ITIE.
Avec comme impacts attendus :
création d’emplois directs et indirects. augmentation des recettes fiscales via la régularisation des activités. développement de partenariats entre opérateurs locaux et institutions publiques. - renforcer l’inclusion économique des communautés locales dans la chaîne de valeur minière.
- encourager la formalisation de l’exploitation artisanale et semi-mécanisée, en leur offrant un cadre légal et sécurisé.
- améliorer la transparence et la traçabilité des activités minières, en lien avec les exigences de la norme ITIE.
Avec comme impacts attendus :
En somme, cette mesure semble marqué une volonté politique de démocratiser l’accès aux ressources minières et de valoriser les compétences locales, tout en assurant une exploitation responsable et encadrée. Une belle avancée vers une gouvernance plus inclusive du secteur extractif ?
Comptoir national d’achat d’or : structurer le marché local
Autre innovation majeure : la création du comptoir national d’achat d’or, prévue pour novembre 2025. Cette structure publique vise à :
offrir un débouché sécurisé aux producteurs artisanaux. garantir des prix équitables. améliorer la traçabilité de l’or sénégalais. Comptoir national d’achat d’or : structurer le marché local
Autre innovation majeure : la création du comptoir national d’achat d’or, prévue pour novembre 2025. Cette structure publique vise à :
Elle s’inscrit dans une logique de lutte contre la contrebande et de valorisation des ressources nationales.
Financement des exploitants nationaux : un écosystème mobilisé
Les institutions financières publiques (FONGIP, FONSIS, DER, CDC) sont mobilisées pour accompagner les exploitants nationaux. Des mécanismes de financement adaptés sont en cours de mise en œuvre, avec un accent sur :
l’accès au crédit. la formation technique. l’encadrement environnemental et social. Financement des exploitants nationaux : un écosystème mobilisé
Les institutions financières publiques (FONGIP, FONSIS, DER, CDC) sont mobilisées pour accompagner les exploitants nationaux. Des mécanismes de financement adaptés sont en cours de mise en œuvre, avec un accent sur :
Gouvernance et transparence : audits et réformes
Un audit physique et cadastral des titres miniers a révélé que 94 % des permis actifs ne respectaient pas les dispositions légales. La DGMG a engagé une vaste opération de régularisation, avec des sanctions et des retraits de titres à la clé.
Par ailleurs, le rapport annuel de performance, attendu en décembre 2025, permettra de dresser un bilan complet et d’actualiser le programme pour 2026.
Prochain article à suivre : état des lieux des projets aurifères en développement – Boto, Makabingui, Douta, et Diamba Sud. Ces projets pourraient redéfinir la carte aurifère du Sénégal dans les années à venir.
Un audit physique et cadastral des titres miniers a révélé que 94 % des permis actifs ne respectaient pas les dispositions légales. La DGMG a engagé une vaste opération de régularisation, avec des sanctions et des retraits de titres à la clé.
Par ailleurs, le rapport annuel de performance, attendu en décembre 2025, permettra de dresser un bilan complet et d’actualiser le programme pour 2026.
Prochain article à suivre : état des lieux des projets aurifères en développement – Boto, Makabingui, Douta, et Diamba Sud. Ces projets pourraient redéfinir la carte aurifère du Sénégal dans les années à venir.