Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique et économique, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko dévoile une stratégie ambitieuse pour transformer les filières énergétiques et minières en piliers de souveraineté nationale. Le plan de redressement économique, présenté récemment à Milan devant la diaspora sénégalaise, marque une rupture avec les modèles extractivistes classiques.
⚒️ Mines : de l’extraction à la transformation locale
Le pays dispose de ressources stratégiques telles que le fer de la Falémé, les phosphates de Matam et les sables minéralisés de la Grande Côte. Pourtant, comme le souligne EMA dans son analyse du 8 septembre, le paradoxe demeure : le Sénégal extrait sans transformer. « Le Sénégal maîtrise l’extraction et la concentration des sables, mais la chaîne de valeur reste largement externalisée. »
Le plan de redressement prévoit :
La création d’unités de transformation locale. L’intégration des modèles sud-africain et australien pour une industrialisation inclusive. La formation de 10 000 jeunes dans les métiers miniers et métallurgiques. ⚒️ Mines : de l’extraction à la transformation locale
Le pays dispose de ressources stratégiques telles que le fer de la Falémé, les phosphates de Matam et les sables minéralisés de la Grande Côte. Pourtant, comme le souligne EMA dans son analyse du 8 septembre, le paradoxe demeure : le Sénégal extrait sans transformer. « Le Sénégal maîtrise l’extraction et la concentration des sables, mais la chaîne de valeur reste largement externalisée. »
Le plan de redressement prévoit :
🔋 Gaz naturel : un levier pour l’autonomie énergétique
Avec le projet Yakaar-Teranga et le gazoduc national, le Sénégal trace sa voie vers un mix énergétique dominé par le gaz domestique. L’objectif est double : réduire la dépendance aux importations et alimenter les industries locales.
Déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko : « Le gaz sénégalais ne doit pas seulement être exporté, il doit chauffer nos foyers, alimenter nos usines et propulser notre économie. »
Le gazoduc, long de 1 500 km, desservira les pôles industriels et les agropoles, tout en facilitant la transition vers des énergies plus propres.
🌱 Énergies renouvelables : une transition juste et inclusive
Le Sénégal mise également sur le solaire, l’éolien et la bioénergie pour atteindre ses objectifs climatiques. Le projet RECANE, soutenu par la société civile, incarne cette volonté d’une transition énergétique équitable.
27 % de la capacité installée provient déjà des renouvelables. Des programmes de solarisation des zones rurales sont en cours. L’État soutient les start-ups vertes via le Start-up Act. Avec le projet Yakaar-Teranga et le gazoduc national, le Sénégal trace sa voie vers un mix énergétique dominé par le gaz domestique. L’objectif est double : réduire la dépendance aux importations et alimenter les industries locales.
Déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko : « Le gaz sénégalais ne doit pas seulement être exporté, il doit chauffer nos foyers, alimenter nos usines et propulser notre économie. »
Le gazoduc, long de 1 500 km, desservira les pôles industriels et les agropoles, tout en facilitant la transition vers des énergies plus propres.
🌱 Énergies renouvelables : une transition juste et inclusive
Le Sénégal mise également sur le solaire, l’éolien et la bioénergie pour atteindre ses objectifs climatiques. Le projet RECANE, soutenu par la société civile, incarne cette volonté d’une transition énergétique équitable.
🧭 Une vision intégrée
Ce plan ne se limite pas à l’économie : il touche à la justice sociale, à la gouvernance et à la diplomatie énergétique. Il s’inscrit dans une dynamique panafricaine de réappropriation des ressources et de lutte contre les flux financiers illicites.
Ce plan ne se limite pas à l’économie : il touche à la justice sociale, à la gouvernance et à la diplomatie énergétique. Il s’inscrit dans une dynamique panafricaine de réappropriation des ressources et de lutte contre les flux financiers illicites.
Le Sénégal ne veut plus être un simple fournisseur de matières premières. Il aspire à devenir un acteur industriel, énergétique et écologique majeur. Ce pari audacieux pourrait bien redéfinir les rapports de force en Afrique de l’Ouest.