Le Secrétaire Exécutif de l’OQSF, Papa Amadou Diagne, a rappelé que l’enquête menée avec le CGAP a mis en lumière les risques liés aux SFN et la nécessité d’un programme pilote d’éducation financière numérique. Ce programme, déployé à Ziguinchor, Saint-Louis, Thiès et Dakar, s’inscrit dans une dynamique institutionnelle forte : lancement du PNEF, création de l’ASEPAME, taxation des transferts d’argent (loi N°17-2025), et mise en service du PI-SPI par la BCEAO.
« Cette campagne vise à promouvoir la culture de l’utilisation sécurisée et responsable des services financiers numériques », a déclaré Papa Amadou Diagne, soulignant l’engagement de l’OQSF à accompagner tous les acteurs dans la mise en œuvre d’un programme inclusif d’information et de sensibilisation.
Une convergence d’initiatives structurantes
Le discours a souligné que malgré les progrès, plusieurs défis persistent : transparence tarifaire, simplification des supports, sécurité des transactions, et meilleure prise en charge des réclamations. L’OQSF se positionne comme cheville ouvrière de l’État pour accompagner les acteurs dans la mise en œuvre d’un programme inclusif de gestion du porte-monnaie électronique.
Avec plus de 30 institutions représentées — de la primature à la division de la cybercriminalité — l’atelier ambitionne de créer un dialogue multi-acteurs sur les défis du secteur : transparence tarifaire, sécurité des données, diversification des produits, et modèle inclusif avec l’État. La vulgarisation du PI-SPI et la structuration de l’ASEPAME sont au cœur des échanges.