Alors que les négociations fiscales de l’ONU battent leur plein à Nairobi et que la COP30 s’ouvre à Belém, une absence interpelle : le Sénégal ne figure toujours pas dans les index du Tax Justice Network. Aucune donnée chiffrée sur les pertes fiscales, aucun classement dans les index de secret financier ou de paradis fiscal.
Cette invisibilité statistique est problématique. Elle empêche d’évaluer l’impact réel des flux fiscaux internationaux sur les finances publiques sénégalaises, et limite la capacité du pays à peser dans les débats mondiaux sur la justice fiscale et le financement climatique.
Dans un contexte où les pays africains réclament une répartition équitable des droits d’imposition, l’absence de données sur le Sénégal affaiblit la portée de leurs revendications. Elle souligne aussi le besoin urgent d’une cartographie fiscale complète et inclusive pour l’Afrique francophone.
EMA appelle à :
Une mise à jour rapide des profils pays africains dans les index du Tax Justice Network. Une mobilisation des institutions nationales pour produire et partager les données fiscales pertinentes. Une intégration pleine et entière du Sénégal dans les outils de mesure de la justice fiscale mondiale. Cette invisibilité statistique est problématique. Elle empêche d’évaluer l’impact réel des flux fiscaux internationaux sur les finances publiques sénégalaises, et limite la capacité du pays à peser dans les débats mondiaux sur la justice fiscale et le financement climatique.
Dans un contexte où les pays africains réclament une répartition équitable des droits d’imposition, l’absence de données sur le Sénégal affaiblit la portée de leurs revendications. Elle souligne aussi le besoin urgent d’une cartographie fiscale complète et inclusive pour l’Afrique francophone.
EMA appelle à :
La transparence commence par la visibilité. Le Sénégal mérite d’être compté, comparé, et défendu.