Du 18 au 24 août 2025, une mobilisation inédite secoue le continent africain : des dizaines de communautés locales, appuyées par des mouvements panafricains et internationaux, exigent le retrait de TotalEnergies d’Afrique. À travers une semaine d’actions décentralisées, les voix du terrain réclament justice, réparations et une transition énergétique portée par les peuples.
Une contestation qui prend racine
TotalEnergies, acteur majeur du secteur pétrolier et gazier en Afrique, est aujourd’hui au cœur d’une fronde populaire sans précédent. De l’Ouganda au Sénégal, en passant par le Mozambique et la RDC, les communautés affectées par ses projets dénoncent des décennies de dégâts environnementaux, de déplacements forcés et de promesses non tenues. Cette mobilisation continentale marque un tournant : elle ne vise plus seulement à interpeller, mais à expulser.
Une mobilisation multiforme et transnationale
La semaine d’action africaine pour expulser Total d’Afrique s’appuie sur une coordination impressionnante entre mouvements locaux et coalitions transnationales telles que StopEACOP, Justiça Ambiental ou Climate Justice Coalition. Les actions prennent des formes variées : tribunaux communautaires à Hoima, veillées de prière à Johannesburg, manifestations à Dar es Salaam, matchs de football symboliques au Togo et au Sénégal. Cette diversité traduit une volonté d’ancrage culturel et populaire.
Des voix du terrain qui s’organisent
À Hoima, épicentre du projet EACOP, les communautés organisent un tribunal populaire pour juger les impacts du pipeline sur leurs terres et leurs vies. À Dakar, des jeunes militants utilisent le sport comme vecteur de mobilisation, tandis qu’à Maputo, des artistes dénoncent les ravages du gaz offshore à travers des performances urbaines. Ces initiatives montrent que la contestation ne se limite plus aux ONG : elle est portée par les premiers concernés.
Réactions en chaîne et silence stratégique
Face à cette pression croissante, TotalEnergies reste silencieuse. Aucun communiqué officiel n’a été publié à ce jour. Certains gouvernements, eux, oscillent entre soutien aux projets extractifs et prudence diplomatique. Cette mobilisation pourrait bien rebattre les cartes, en posant la question de la souveraineté énergétique et du rôle des multinationales dans les trajectoires de développement africain.
Vers une transition énergétique juste ?
Au-delà de l’opposition à TotalEnergies, les mouvements réclament une transition énergétique communautaire, fondée sur les besoins réels des populations. Loin des méga-projets centralisés, ils appellent à des solutions locales, renouvelables et inclusives. Cette vision, encore marginale dans les politiques publiques, pourrait gagner en légitimité si la mobilisation parvient à imposer ses récits et ses alternatives.
Une contestation qui prend racine
TotalEnergies, acteur majeur du secteur pétrolier et gazier en Afrique, est aujourd’hui au cœur d’une fronde populaire sans précédent. De l’Ouganda au Sénégal, en passant par le Mozambique et la RDC, les communautés affectées par ses projets dénoncent des décennies de dégâts environnementaux, de déplacements forcés et de promesses non tenues. Cette mobilisation continentale marque un tournant : elle ne vise plus seulement à interpeller, mais à expulser.
Une mobilisation multiforme et transnationale
La semaine d’action africaine pour expulser Total d’Afrique s’appuie sur une coordination impressionnante entre mouvements locaux et coalitions transnationales telles que StopEACOP, Justiça Ambiental ou Climate Justice Coalition. Les actions prennent des formes variées : tribunaux communautaires à Hoima, veillées de prière à Johannesburg, manifestations à Dar es Salaam, matchs de football symboliques au Togo et au Sénégal. Cette diversité traduit une volonté d’ancrage culturel et populaire.
Des voix du terrain qui s’organisent
À Hoima, épicentre du projet EACOP, les communautés organisent un tribunal populaire pour juger les impacts du pipeline sur leurs terres et leurs vies. À Dakar, des jeunes militants utilisent le sport comme vecteur de mobilisation, tandis qu’à Maputo, des artistes dénoncent les ravages du gaz offshore à travers des performances urbaines. Ces initiatives montrent que la contestation ne se limite plus aux ONG : elle est portée par les premiers concernés.
Réactions en chaîne et silence stratégique
Face à cette pression croissante, TotalEnergies reste silencieuse. Aucun communiqué officiel n’a été publié à ce jour. Certains gouvernements, eux, oscillent entre soutien aux projets extractifs et prudence diplomatique. Cette mobilisation pourrait bien rebattre les cartes, en posant la question de la souveraineté énergétique et du rôle des multinationales dans les trajectoires de développement africain.
Vers une transition énergétique juste ?
Au-delà de l’opposition à TotalEnergies, les mouvements réclament une transition énergétique communautaire, fondée sur les besoins réels des populations. Loin des méga-projets centralisés, ils appellent à des solutions locales, renouvelables et inclusives. Cette vision, encore marginale dans les politiques publiques, pourrait gagner en légitimité si la mobilisation parvient à imposer ses récits et ses alternatives.