Malgré le durcissement des conditions financières extérieures, qui a marqué l’année 2015, certains pays de l’Afrique subsaharienne ont réussi à capter des capitaux étrangers, révèle Africa 's Pulse, un rapport de la Banque mondiale.

Le rapport indique que cette situation a pour conséquence d'élever le niveau de la dette extérieure publique. «Les niveaux de la dette extérieure publique ont augmenté au sein de la région, avec une médiane estimée à 30,1 pour cent du produit intérieur brut (Pib), contre 23,9 pour cent en 2014», relève le document.

Les investissements directs étrangers (Ide) continuent à financer le déficit budgétaire, ont encore relevé les experts de la Banque mondiale. Ils font aussi état d'une diminution des réserves et d’importantes dépréciations monétaires.

«Les niveaux des réserves ont fortement diminué au sein de la région, principalement dans les pays exportateurs de pétrole et dans les pays à taux de change fixe, et la plupart des monnaies de la région ont subi une forte dépréciation face au dollar américain», informe le rapport.