
(Ecofinance.sn) Dakar - «Les actions pénales menées pour endiguer la haine sur internet et les réseaux sociaux ont eu un effet limité face à ce phénomène complexe. En effet, l’approche actuelle qui consiste à privilégier une régulation du phénomène en concentrant les moyens sur le droit, s’avère insuffisante.», estime l’ASUTIC dans une déclaration.
Selon l’association, « plutôt que de se concentrer uniquement sur une approche répressive, de nouvelles pistes doivent être définies pour désamorcer les discours de haine sur Internet et ses plateformes et recréer le dialogue». Il s’agit de « ne verser pas dans l’escalade de la violence, du contrôle et de la répression », précise-t-elle, reconnaissant néanmoins la légitimité et la nécessité du recours au droit.
Elle estime qu’il «serait préférable de privilégier une démarche collaborative, en s’appuyant sur une approche de type multi-acteurs dans la lutte contre la haine sur Internet et les réseaux sociaux : les citoyens, le système éducatif, la société civile, les médias, les universitaires ».
Pour l’ASUTIC, la désillusion sociale, issue de la crise économique, constitue «une cause profonde qui favorise l’expression de la haine dans internet et les réseaux sociaux». « Ceci conduit notre jeunesse frustrée, à s’engager en faveur de contre-modèles discourtois et violents», analyse-t-elle.
De son point de vue, pour trouver une solution stable et durable, une solution globale doit être envisagée « par une collaboration multi-acteurs ».
« Pour cela, il est nécessaire de prendre la pleine mesure des forces et des opportunités du numérique, et cesser de stigmatiser internet et les réseaux sociaux. »
L’ASUTIC soutient qu’«internet et les réseaux sociaux ne doivent pas être vus comme une menace mais bien comme une opportunité pour l’émergence du Sénégal».
«Ainsi, la priorité ne doit pas être de lutter contre les dérives sur Internet, mais par Internet, avec Internet, c’est-à-dire d’utiliser les formidables outils de mobilisation citoyenne dont il est le support pour créer un large mouvement de société capable de lutter contre les préjugés, de contrecarrer les propos de haine, de dénoncer l’instrumentalisation des différences, de déconstruire les interventions pseudo-intellectuelles qui dressent une partie des citoyens contre les autres.»
«Dans ce sens, conclut l’ASUTIC, l’Etat doit être capable de faire confiance à la société civile. Ainsi, son rôle doit être celui d’un Etat stratège qui donne les moyens, notamment financiers, à la société civile d’organiser et de coordonner la réponse citoyenne contre le discours de haine des Sénégalais sur internet pour redonner sens et efficacité au vivre et faire ensemble.»
Selon l’association, « plutôt que de se concentrer uniquement sur une approche répressive, de nouvelles pistes doivent être définies pour désamorcer les discours de haine sur Internet et ses plateformes et recréer le dialogue». Il s’agit de « ne verser pas dans l’escalade de la violence, du contrôle et de la répression », précise-t-elle, reconnaissant néanmoins la légitimité et la nécessité du recours au droit.
Elle estime qu’il «serait préférable de privilégier une démarche collaborative, en s’appuyant sur une approche de type multi-acteurs dans la lutte contre la haine sur Internet et les réseaux sociaux : les citoyens, le système éducatif, la société civile, les médias, les universitaires ».
Pour l’ASUTIC, la désillusion sociale, issue de la crise économique, constitue «une cause profonde qui favorise l’expression de la haine dans internet et les réseaux sociaux». « Ceci conduit notre jeunesse frustrée, à s’engager en faveur de contre-modèles discourtois et violents», analyse-t-elle.
De son point de vue, pour trouver une solution stable et durable, une solution globale doit être envisagée « par une collaboration multi-acteurs ».
« Pour cela, il est nécessaire de prendre la pleine mesure des forces et des opportunités du numérique, et cesser de stigmatiser internet et les réseaux sociaux. »
L’ASUTIC soutient qu’«internet et les réseaux sociaux ne doivent pas être vus comme une menace mais bien comme une opportunité pour l’émergence du Sénégal».
«Ainsi, la priorité ne doit pas être de lutter contre les dérives sur Internet, mais par Internet, avec Internet, c’est-à-dire d’utiliser les formidables outils de mobilisation citoyenne dont il est le support pour créer un large mouvement de société capable de lutter contre les préjugés, de contrecarrer les propos de haine, de dénoncer l’instrumentalisation des différences, de déconstruire les interventions pseudo-intellectuelles qui dressent une partie des citoyens contre les autres.»
«Dans ce sens, conclut l’ASUTIC, l’Etat doit être capable de faire confiance à la société civile. Ainsi, son rôle doit être celui d’un Etat stratège qui donne les moyens, notamment financiers, à la société civile d’organiser et de coordonner la réponse citoyenne contre le discours de haine des Sénégalais sur internet pour redonner sens et efficacité au vivre et faire ensemble.»