(Ecofinance.sn Dakar) - Malgré cette contribution significative dans la formation du Pib du Sénégal, le secteur extractif est régi par des textes qui sont obsolètes. Selon le ministre des Mines et de la Géologie, Aissatou Sophie Gladima Siby qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette onzième session plénière du Hcds, la convention collective qui régit les travailleurs du secteur date du 14 avril 1960. Il faut alors, dit-elle, évoluer dans les textes si on veut faire du Sénégal un hub minier. « Nous allons discuter pour voir qu’est-ce qu’il y a comme manquements à corriger. Mais, avant tout d’abord, il faut revoir les textes, les relire voir qu’est-ce qui susceptible d’être changé. Une fois cela fait, nous allons les ramener sur la table du président de la République », promet le ministre.
En outre, au-delà de l’ancienneté, la convention collective des industries extractives et de la prospection minière qui régit le secteur minier sénégalais « est incomplète », déplore Abdoul Aziz Sy. La preuve, explique M. Sy, la plupart des contrats de travail des salariés-cadres dans le secteur « sont régis par des conventions collectives du bâtiment et des travaux publics ou du commerce et du transport » car la convention ne prend pas en compte l’ensemble des catégories professionnelles des travailleurs. C’est d’ailleurs, pour cette raison qu’il est rarement noté des conflits sociaux dans les industries minières car ces dernières mettent en œuvre, de manière volontaire, de bonnes pratiques et l’instauration d’instances appropriées de dialogue et de communication. Aujourd’hui, la révision de cette convention collective est plus qu’une nécessité pour coller les enjeux liés à l’implantation des entreprises minières à ceux liés aux relations professionnelles.
Avec lejecos
En outre, au-delà de l’ancienneté, la convention collective des industries extractives et de la prospection minière qui régit le secteur minier sénégalais « est incomplète », déplore Abdoul Aziz Sy. La preuve, explique M. Sy, la plupart des contrats de travail des salariés-cadres dans le secteur « sont régis par des conventions collectives du bâtiment et des travaux publics ou du commerce et du transport » car la convention ne prend pas en compte l’ensemble des catégories professionnelles des travailleurs. C’est d’ailleurs, pour cette raison qu’il est rarement noté des conflits sociaux dans les industries minières car ces dernières mettent en œuvre, de manière volontaire, de bonnes pratiques et l’instauration d’instances appropriées de dialogue et de communication. Aujourd’hui, la révision de cette convention collective est plus qu’une nécessité pour coller les enjeux liés à l’implantation des entreprises minières à ceux liés aux relations professionnelles.
Avec lejecos