
C'est le journal Le Quotidien qui donne l'information. Le quotidien du Groupe Avenir Communication relève que cette hausse arrive après que le budget national a dépassé pour la première le plafond des 3000 milliards en 2016. Il s'est en effet hissé à 3022 milliards de FCFA pour l'exercice en cours.
Les 3200 milliards qui seront soumis aux votes députés à la fin de l'année, sont à comparer aux 2 869 milliards de 2015, qui n’avaient augmenté que de 153 milliards.
"Parmi les points remarquables de ce budget à venir, il y a 973 milliards de francs de dépenses d’investissement financés sur ressources internes. Montant qui représente 34 pour cent du budget destiné au financement de l’investissement. Il est intéressant de le comparer avec les 611 milliards de la Loi de finances initiale de cette année, qui sont la part de financement de l’investissement sur ressources internes", selon Le Quotidien.
"Le déficit budgétaire également est prévu à la baisse. De 4,3 pour cent à la fin de l’année budgétaire en cours, les services du ministère prévoient qu’il passe à 3,8 pour cent à la fin de l’année prochaine, pour un taux d’inflation de 1 pour cent. Ce qui, si cela se réalisait, en ferait le taux le plus bas de la zone Uemoa", poursuit le journal.
Le Quotidien ajoute : "La masse salariale a pu dans tout cela, être maintenue à son niveau actuel, qui est de 572 milliards de francs Cfa, pour 115 000 fonctionnaires, un nombre, là également, jamais atteint auparavant. Il faut noter que les services du ministère de l’Economie et des finances prévoient également un taux de croissance de 6,6 pour cent pour cette année, hors agriculture. C’est dire que le taux de 7 pour cent n’est plus une utopie dans le court terme."