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Sénégal : un trader prône le recours aux obligations de la diaspora pour financer l’économie


Rédigé le 14 Avril 2016 à 17:25 | 0 commentaire(s) modifié le 16 Avril 2016 - 22:23


Ecofinance.sn (Dakar) – Les capitaux de la diaspora peuvent financer les grands projets de l’Etat, estime un trader de la place de Paris.


Sénégal : un trader prône le recours aux obligations de la diaspora pour financer l’économie
Trader et financier  sur la place de Paris, Modou Ndiaye, enseignant à Sup de Co Dakar préconise le recours aux capitaux de la diaspora  pour financer les grands projets de l’Etat.
 
«L’avantage de ce mécanisme  est de permettre aux Etats africains de mobiliser d’importantes ressources financières de l’ordre de 63 milliards de dollars», a-t-il indiqué mercredi à Dakar lors de la présentation de son livre : ‘’ Si l’Afrique se tournait vers l’avenir’’.
 
A cet effet, il a souligné que celles-ci représentent les envois financiers annuels des émigrés africains dans le monde qui dépasse de loin l’aide publique au développement.
 
L’autre avantage et non moins important de faire recours aux obligations de la diaspora, est de l’avis de ce responsable du Master en finance  de marché à Sup de Co  Dakar, est que «les  pays vont emprunter à des taux extrêmement bas, c'est-à-dire moins de 4 pour cent».
 
Parlant du financement de l’économie sénégalaise, M. Ndiaye  suggère le recours à la finance internationale, notamment les fonds d’investissement  et les bourses.
 
«De fortes liquidités sont en circulation dans le monde à la recherche de projets à financer. Nos pays doivent opérer une ouverture calculée  pour mobiliser les capitaux  et financer les programmes dont les populations ont besoin dans nos pays», a-t-il plaidé.
 
Toutefois, il a déploré l’absence de leadership en Afrique pour opérer ces changements.
 
Evoquant la politique  monétaire des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le financer milite pour la révision du statuquo actuel, sur l’arrimage du franc Cfa à l’euro via la Banque de France. Car, souligne Modou Ndiaye, «la monnaie est l’instrument  d’une économie». 
Mamadou SARR



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