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Situation économique de l’Afrique : l’optimiste de deux ministres des Finances africains


Rédigé le 18 Avril 2016 à 11:25 | 0 commentaire(s) modifié le 18 Avril 2016 - 11:32


Ecofinance.sn (Dakar) – Les ministres rwandais et nigérian de la Finance expriment leur optimisme quant à la situation économique africaine.


Situation économique de l’Afrique : l’optimiste de deux ministres des Finances africains
Claver Gatete, ministre des Finances du Rwanda, et Kemi Adeosun, ministre des Finances du Nigéria, se sont montrés optimistes quant à la situation économique de l’Afrique, rapporte un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad).
Les deux ministres ont exprimé ce point de vue à l’occasion  des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fmi vendredi 15 avril 2016, à Washington D.C.

En présentant la situation économique du continent africain, les deux hommes qui sont les gouverneurs respectifs de leur pays à la Bad, ont «clairement évoqué les « cinq grandes priorités » de la Banque africaine de développement pour l’Afrique».

Selon le communiqué, «les membres du panel du Fmi pour débattre du thème «La situation en Afrique subsaharienne - seulement une période difficile à affronter ?», ont souligné que l’Afrique a souffert d’une chute des prix des produits de base et d’un retournement de la bonne santé financière au niveau mondial.

Mais Mitsuhiru Furusawa, directeur général adjoint du Fmi, s’est montré optimiste, en relevant que «13 des 45 pays de l’Afrique subsaharienne ont bouclé l’année 2015 avec une croissance supérieure à 5 pour cent».

«L’avenir n’est pas aussi sombre que vous pouvez l’imaginer», a de son côté déclaré la ministre des Finances nigériane, Kemi Adeosun.

Elle a ainsi «passé en revue le dilemme auquel fait face son pays avec le pétrole, un produit qui «représente seulement 13 pour cent du produit intérieur brut (Pib) du Nigéria», mais qui «assure 70 pour cent des revenus de l’État».

Selon elle, «la question que nous devons nous poser est donc la suivante : pourquoi 87 pour cent de notre économie génèrent si peu de recettes ?»

M. Gatete a, quant à lui, «révélé quelques-uns des secrets de la réussite du Rwanda, due à sa stabilité macroéconomique et sa croissance sous l’impulsion du secteur privé».

Les deux ministres ont exprimé leur optimisme quant à ce qui a fonctionné dans leurs économies respectives, et ce qui reste encore à faire fonctionner.

«Lorsque les prix du pétrole sont faibles», a déclaré Mme Adeosun, «ils apportent une dose de réalisme, de sobriété et de discipline». Et d’ajouter : «Ils  [les prix du pétrole, Ndlr] forcent à bien faire les choses et à se livrer à des réformes. Mais la meilleure protection fiscale ne provient pas des réserves à disposition ou même des politiques appliquées. Vous devez vous-même de trouver la façon de résoudre vos problèmes».

Parlant de la quatrième priorité, M.Katete a souligné «l’importance de l’intégration régionale et le travail auquel le Rwanda et ses voisins se sont livrés pour réduire le coût de traversée de leurs frontières».

«Ils ont satisfait aux besoins en infrastructures lourdes, et se sont équipés en infrastructures légères afin d’améliorer les procédures douanières et l’utilisation de monnaies locales», explique le communiqué.

Et, «à la question de savoir pourquoi son pays était si propre, il fait allusion à la cinquième priorité, celle consistant à améliorer la qualité de la vie des citoyens.»

Un dernier mot à l’adresse de ceux qui croient à la «période difficile» : «En Afrique, nous sommes en pleine croissance, nous sommes jeunes, nous sommes des adopteurs tardifs et nous constituons une terre d’opportunités», a déclaré la ministre Adeosun. «À tous les investisseurs, je dirai : réalisez vos plans à moyen terme avec nous».
 
El Hadji Oumar SY



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