Avec plus de 4 millions de barils commercialisés en quinze mois, le champ pétrolier de Sangomar marque une étape décisive dans la trajectoire énergétique du Sénégal. Ce démarrage, discret mais stratégique, appelle à une lecture critique des flux, des cargaisons et des mécanismes de gouvernance qui encadrent cette nouvelle rente.
Une montée en cadence maîtrisée
Démarrée le 2 juin 2024, la production du champ offshore Sangomar a atteint, au 30 septembre 2025, un volume cumulé de 4,4 millions de barils, dont 4,1 millions ont été commercialisés à travers 45 cargaisons. Cette cadence, bien que progressive, révèle une montée en puissance logistique et technique, avec des pics mensuels qui traduisent une optimisation des capacités d’enlèvement.
Le mois de septembre 2025 illustre cette dynamique : trois cargaisons (SANDOA, SANDOE, SANDO5) ont été chargées, totalisant 2,89 millions de barils, soit près de 70 % du volume commercialisé à date.
Lecture graphique : visibilité et régularité
Le graphique publié par le ministère des Énergies, du Pétrole et des Mines montre une progression linéaire de la production cumulée, avec des pics d’enlèvement corrélés aux cargaisons. Cette visualisation mensuelle permet d’anticiper les tendances, mais aussi d’interroger la régularité des flux et la transparence des affectations.
Gouvernance et redistribution : les questions qui s’imposent
Si les volumes sont désormais visibles, la question de leur redistribution reste centrale. Quels sont les mécanismes de traçabilité des cargaisons ? Quelle part revient à l’État, aux partenaires privés, aux communautés locales ? Et surtout, comment ces revenus sont-ils intégrés dans les politiques publiques ?
L’absence de données consolidées sur les recettes pétrolières appelle à une vigilance accrue et à une interpellation citoyenne sur la gouvernance extractive.
Enjeux stratégiques : Sangomar dans l’écosystème énergétique
À l’instar du gaz naturel liquéfié de GTA, Sangomar s’inscrit dans une stratégie de diversification énergétique. Mais au-delà des volumes, c’est la capacité du Sénégal à transformer cette rente en levier de développement qui déterminera la portée réelle de cette souveraineté pétrolière.
Appel à l’action
Il est temps de dépasser la célébration des volumes pour interroger les mécanismes de redevabilité. EMA invite les acteurs institutionnels à publier des bulletins consolidés sur les recettes, les affectations budgétaires et les impacts socio-économiques de cette nouvelle rente.
Une montée en cadence maîtrisée
Démarrée le 2 juin 2024, la production du champ offshore Sangomar a atteint, au 30 septembre 2025, un volume cumulé de 4,4 millions de barils, dont 4,1 millions ont été commercialisés à travers 45 cargaisons. Cette cadence, bien que progressive, révèle une montée en puissance logistique et technique, avec des pics mensuels qui traduisent une optimisation des capacités d’enlèvement.
Le mois de septembre 2025 illustre cette dynamique : trois cargaisons (SANDOA, SANDOE, SANDO5) ont été chargées, totalisant 2,89 millions de barils, soit près de 70 % du volume commercialisé à date.
Lecture graphique : visibilité et régularité
Le graphique publié par le ministère des Énergies, du Pétrole et des Mines montre une progression linéaire de la production cumulée, avec des pics d’enlèvement corrélés aux cargaisons. Cette visualisation mensuelle permet d’anticiper les tendances, mais aussi d’interroger la régularité des flux et la transparence des affectations.
Gouvernance et redistribution : les questions qui s’imposent
Si les volumes sont désormais visibles, la question de leur redistribution reste centrale. Quels sont les mécanismes de traçabilité des cargaisons ? Quelle part revient à l’État, aux partenaires privés, aux communautés locales ? Et surtout, comment ces revenus sont-ils intégrés dans les politiques publiques ?
L’absence de données consolidées sur les recettes pétrolières appelle à une vigilance accrue et à une interpellation citoyenne sur la gouvernance extractive.
Enjeux stratégiques : Sangomar dans l’écosystème énergétique
À l’instar du gaz naturel liquéfié de GTA, Sangomar s’inscrit dans une stratégie de diversification énergétique. Mais au-delà des volumes, c’est la capacité du Sénégal à transformer cette rente en levier de développement qui déterminera la portée réelle de cette souveraineté pétrolière.
Appel à l’action
Il est temps de dépasser la célébration des volumes pour interroger les mécanismes de redevabilité. EMA invite les acteurs institutionnels à publier des bulletins consolidés sur les recettes, les affectations budgétaires et les impacts socio-économiques de cette nouvelle rente.