Sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, le conseil des ministres du 9 octobre 2025 a posé les jalons d’un changement de paradigme dans la gouvernance économique, la planification publique et la diplomatie régionale. Entre attractivité renforcée, pilotage optimal des politiques sectorielles et relance des infrastructures frontalières, le cap est donné pour une transformation multisectorielle.
Invest in Sénégal : de la vitrine à la concrétisation
Le président de la République a salué l’organisation de la 2e édition du Forum Invest in Sénégal, tenue les 7 et 8 octobre, avant d’appeler à un suivi rigoureux des engagements pris. Il a instruit le premier ministre, en lien avec les ministres concernés et l’APIX, de veiller à la mise en œuvre rapide des projets sectoriels co-validés.
Au-delà des annonces, l’accent est mis sur la digitalisation des services publics et l’amélioration de l’environnement des affaires, dans une logique de compétitivité et d’attractivité durable.
Gouvernance : vers une planification cohérente
Le chef de l’État a rappelé que l’Agenda national de Transformation repose sur les lettres de politique sectorielle de développement (LPSD), qui doivent être exhaustives et alignées avec le système national de planification. Il a demandé à chaque ministre de signer, dans les meilleurs délais, la LPSD de son département, sous la supervision du premier ministre.
Cette démarche vise à synchroniser les politiques publiques et à renforcer la redevabilité des institutions.
Enseignement supérieur : une nouvelle feuille de route
Considéré comme un secteur moteur de la transformation nationale, l’enseignement supérieur bénéficie d’une attention particulière. Le président a demandé la finalisation du Plan d’actions prioritaires 2026–2028, issu des concertations de l’Agenda national de transformation.
Le premier ministre est chargé de superviser l’exécution des projets prioritaires, dans une logique d’innovation, de modernisation et de souveraineté scientifique.
Zones frontalières : infrastructures et cohésion territoriale
Face à la situation stratégique des territoires frontaliers, le président appelle à des investissements massifs en infrastructures sociales de base. Il demande la relance du programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) et la tenue annuelle d’un Conseil national de suivi.
Objectif : renforcer la justice territoriale et améliorer la coordination des interventions de l’État.
Protection sociale : vers une doctrine inclusive
Réaffirmant les valeurs républicaines, le chef de l’État a engagé le gouvernement à restructurer les instruments de protection sociale et à relancer les bourses de solidarité nationale (BSN).
Cette nouvelle doctrine repose sur l’inclusion, l’équité et la transparence, avec une attention particulière aux populations vulnérables et sinistrées.
Diplomatie régionale : cap sur Kigali et Nairobi
Le président a annoncé une visite de travail au Rwanda (à partir du 17 octobre) et au Kenya (du 19 au 21 octobre), à l’invitation de ses homologues Paul Kagame et William Ruto.
Ces déplacements s’inscrivent dans une dynamique de coopération Sud-Sud, avec des enjeux majeurs en matière de gouvernance, d’innovation et d’intégration économique.
Ce conseil des ministres marque une volonté présidentielle de rupture avec les inerties institutionnelles. Le Sénégal amorce une transformation multisectorielle, fondée sur la cohérence des politiques publiques, l’efficacité administrative et la solidarité nationale. Reste à traduire ces ambitions en résultats tangibles pour les citoyens et les territoires.
Invest in Sénégal : de la vitrine à la concrétisation
Le président de la République a salué l’organisation de la 2e édition du Forum Invest in Sénégal, tenue les 7 et 8 octobre, avant d’appeler à un suivi rigoureux des engagements pris. Il a instruit le premier ministre, en lien avec les ministres concernés et l’APIX, de veiller à la mise en œuvre rapide des projets sectoriels co-validés.
Au-delà des annonces, l’accent est mis sur la digitalisation des services publics et l’amélioration de l’environnement des affaires, dans une logique de compétitivité et d’attractivité durable.
Gouvernance : vers une planification cohérente
Le chef de l’État a rappelé que l’Agenda national de Transformation repose sur les lettres de politique sectorielle de développement (LPSD), qui doivent être exhaustives et alignées avec le système national de planification. Il a demandé à chaque ministre de signer, dans les meilleurs délais, la LPSD de son département, sous la supervision du premier ministre.
Cette démarche vise à synchroniser les politiques publiques et à renforcer la redevabilité des institutions.
Enseignement supérieur : une nouvelle feuille de route
Considéré comme un secteur moteur de la transformation nationale, l’enseignement supérieur bénéficie d’une attention particulière. Le président a demandé la finalisation du Plan d’actions prioritaires 2026–2028, issu des concertations de l’Agenda national de transformation.
Le premier ministre est chargé de superviser l’exécution des projets prioritaires, dans une logique d’innovation, de modernisation et de souveraineté scientifique.
Zones frontalières : infrastructures et cohésion territoriale
Face à la situation stratégique des territoires frontaliers, le président appelle à des investissements massifs en infrastructures sociales de base. Il demande la relance du programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) et la tenue annuelle d’un Conseil national de suivi.
Objectif : renforcer la justice territoriale et améliorer la coordination des interventions de l’État.
Protection sociale : vers une doctrine inclusive
Réaffirmant les valeurs républicaines, le chef de l’État a engagé le gouvernement à restructurer les instruments de protection sociale et à relancer les bourses de solidarité nationale (BSN).
Cette nouvelle doctrine repose sur l’inclusion, l’équité et la transparence, avec une attention particulière aux populations vulnérables et sinistrées.
Diplomatie régionale : cap sur Kigali et Nairobi
Le président a annoncé une visite de travail au Rwanda (à partir du 17 octobre) et au Kenya (du 19 au 21 octobre), à l’invitation de ses homologues Paul Kagame et William Ruto.
Ces déplacements s’inscrivent dans une dynamique de coopération Sud-Sud, avec des enjeux majeurs en matière de gouvernance, d’innovation et d’intégration économique.
Ce conseil des ministres marque une volonté présidentielle de rupture avec les inerties institutionnelles. Le Sénégal amorce une transformation multisectorielle, fondée sur la cohérence des politiques publiques, l’efficacité administrative et la solidarité nationale. Reste à traduire ces ambitions en résultats tangibles pour les citoyens et les territoires.