Le Sénégal entre dans une nouvelle ère énergétique. Avec le Programme Hydrocarbures du Master Plan 2025–2034, le pays entend substituer le fuel, le gasoil et le charbon importés par du gaz sourcé localement. Cette transition aura un impact
radical : baisse du coût du kilowattheure, réduction de l’empreinte carbone, et renforcement de la souveraineté énergétique.
Mais au-delà de la substitution, l’ambition est industrielle. Le Sénégal veut construire une filière pétrochimique compétitive, diversifier son économie, corriger sa balance commerciale et créer des milliers d’emplois qualifiés. Pour cela, quatre chantiers stratégiques sont engagés.
1. Gouvernance : revisiter le cadre réglementaire et accélérer l’exécution
Le secteur est encadré par un code pétrolier, un code gazier et une loi sur le contenu local. Des entités comme la CRSE et le CNSCL assurent la régulation. Pourtant, depuis 2019, aucun nouveau bloc n’a été attribué. Le Master Plan appelle à une refonte de la gouvernance, à une accélération de l’exploration et à une meilleure exécution publique pour ne pas rater la fenêtre d’opportunité.
2. Gaz pour l’énergie : déployer la stratégie “Gas to Power”
Le gaz sénégalais doit alimenter les centrales thermiques de la SENELEC et les unités d’autoproduction industrielle. Cela implique la construction d’un réseau de pipelines, la mise en service du gazoduc national, et l’exploitation accélérée du champ Yakaar-Teranga. L’objectif : une énergie propre, accessible et compétitive.
3. Pétrochimie : créer une industrie régionale
La balance commerciale reste négative pour les produits dérivés des hydrocarbures. Le lancement d’une filière pétrochimique permettra de substituer les importations, de produire localement des engrais, du méthanol, de l’ammoniac bleu, et de poser les bases d’une industrialisation complexe et durable.
4. Contenu local : maximiser la valeur ajoutée nationale
Le contenu local reste faible. Le programme prévoit un système de certification, des critères de valorisation locale dans les appels d’offres, et un appui à la mise à niveau des entreprises et de la main-d’œuvre. L’objectif est clair : faire émerger des champions nationaux et stimuler l’économie locale.
Trois projets critiques pour impulser la transformation
radical : baisse du coût du kilowattheure, réduction de l’empreinte carbone, et renforcement de la souveraineté énergétique.
Mais au-delà de la substitution, l’ambition est industrielle. Le Sénégal veut construire une filière pétrochimique compétitive, diversifier son économie, corriger sa balance commerciale et créer des milliers d’emplois qualifiés. Pour cela, quatre chantiers stratégiques sont engagés.
1. Gouvernance : revisiter le cadre réglementaire et accélérer l’exécution
Le secteur est encadré par un code pétrolier, un code gazier et une loi sur le contenu local. Des entités comme la CRSE et le CNSCL assurent la régulation. Pourtant, depuis 2019, aucun nouveau bloc n’a été attribué. Le Master Plan appelle à une refonte de la gouvernance, à une accélération de l’exploration et à une meilleure exécution publique pour ne pas rater la fenêtre d’opportunité.
2. Gaz pour l’énergie : déployer la stratégie “Gas to Power”
Le gaz sénégalais doit alimenter les centrales thermiques de la SENELEC et les unités d’autoproduction industrielle. Cela implique la construction d’un réseau de pipelines, la mise en service du gazoduc national, et l’exploitation accélérée du champ Yakaar-Teranga. L’objectif : une énergie propre, accessible et compétitive.
3. Pétrochimie : créer une industrie régionale
La balance commerciale reste négative pour les produits dérivés des hydrocarbures. Le lancement d’une filière pétrochimique permettra de substituer les importations, de produire localement des engrais, du méthanol, de l’ammoniac bleu, et de poser les bases d’une industrialisation complexe et durable.
4. Contenu local : maximiser la valeur ajoutée nationale
Le contenu local reste faible. Le programme prévoit un système de certification, des critères de valorisation locale dans les appels d’offres, et un appui à la mise à niveau des entreprises et de la main-d’œuvre. L’objectif est clair : faire émerger des champions nationaux et stimuler l’économie locale.
Trois projets critiques pour impulser la transformation
- Réseau Gazier du Sénégal (RGS) : pour alimenter les centrales et les industries.
- Mise en production du champ Yakaar-Teranga : pour sécuriser l’approvisionnement.
- Création de la ville énergétique/pétrochimique à Ndayane : SAR 2.0, usine d’urée, base logistique, et futurs complexes industriels.
🖋️ Note éditoriale EMA
Après avoir exploré le Programme Mines, EMA poursuit son décryptage du Master Plan 2025–2034. Le Programme hydrocarbures incarne une ambition forte : faire du gaz sénégalais le socle d’une souveraineté énergétique, et du pétrole un levier d’industrialisation régionale. Gouvernance, infrastructures, contenu local, pétrochimie… le Sénégal trace sa voie vers une économie plus autonome, plus verte et plus compétitive.
Après avoir exploré le Programme Mines, EMA poursuit son décryptage du Master Plan 2025–2034. Le Programme hydrocarbures incarne une ambition forte : faire du gaz sénégalais le socle d’une souveraineté énergétique, et du pétrole un levier d’industrialisation régionale. Gouvernance, infrastructures, contenu local, pétrochimie… le Sénégal trace sa voie vers une économie plus autonome, plus verte et plus compétitive.

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